Jibé découvre le graffiti en 2001. Autodidacte, c’est au travers de cette discipline qu’il apprend le dessin et qu’il développe son sens de la dynamique et de la couleur. À partir de 2014, il commence à détourner le petit pictogramme du passage piéton, à le mettre en situation, à le multiplier et à lui donner la parole pour en faire sa signature : les Jibiz sont nés.

Au fil du temps, son personnage grandit et évolue pour devenir un élément de graphisme qu’il déforme et multiplie. Désormais, les oeuvres de Jibé prennent le plus souvent la forme de «mosaïques» où les jibiz se mélangent et sont de moins en moins reconnaissables. À cheval entre abstrait et figuratif, ces compositions invitent à la contemplation et stimulent l’imaginaire en invitant le spectateur à «rentrer dans l’oeuvre» et à l’interpréter selon la sensibilité propre à chacun.

Son travail d’atelier lui permet de renouer avec son passsé de scénographe en explorant le volume et les matières.